mercredi 24 septembre 2025

Les sept archanges et les sept chakras : un dialogue inattendu






Les sept archanges et les sept chakras : un dialogue inattendu 🌿✨



Je me trouve actuellement en Éthiopie, un pays profondément marqué par la spiritualité, où l’Église orthodoxe éthiopienne joue un rôle central dans la vie quotidienne.

Lors d’une discussion avec des amis éthiopiens, le sujet des sept archanges est revenu : Mikael, Gabriel, Raphaël, Uriel, Raguel, Phanuel et Saraqael.

Chacun d’eux a une fonction particulière — protecteur, messager, guérisseur, porteur de lumière, gardien de la justice, maître du pardon, guide de la connaissance divine.


Cette conversation m’a inspiré une intuition : établir un parallèle symbolique entre ces archanges et les sept chakras du yoga.

Bien sûr, ces deux traditions n’ont aucun lien historique direct, mais leurs résonances peuvent nourrir notre pratique et notre réflexion spirituelle.





Un parallèle symbolique




1. Mikael (Saint Michel) ↔ Chakra racine (Muladhara)



Archange protecteur et chef des armées célestes, Mikael incarne la sécurité et la stabilité. Comme le chakra racine, il nous donne l’ancrage et la force de rester debout face aux épreuves.



2. Gabriel ↔ Chakra sacré (Svadhisthana)



Messager de la vie et de la fécondité, Gabriel porte l’Annonce et ouvre les possibles. Il reflète la créativité, les émotions et l’énergie de naissance du chakra sacré.



3. Raphaël ↔ Chakra du plexus solaire (Manipura)



Raphaël est le guérisseur et le guide. Sa force évoque le feu intérieur, la transformation et la vitalité qui jaillissent de Manipura, notre centre d’énergie et de confiance.



4. Uriel ↔ Chakra du cœur (Anahata)



Uriel, le « Feu de Dieu », illumine le cœur. Il incarne l’amour, la compassion et la lumière intérieure — tout ce qu’Anahata déploie lorsque nous ouvrons notre centre du cœur.



5. Raguel ↔ Chakra de la gorge (Vishuddha)



Archange de la justice et de l’harmonie, Raguel veille à l’équilibre et à la vérité. Comme Vishuddha, il nous invite à exprimer une parole juste, transparente et libératrice.



6. Phanuel ↔ Chakra du troisième œil (Ajna)



Phanuel est l’ange du pardon, du discernement et de la vision intérieure. Il correspond au troisième œil, siège de l’intuition et de la claire perception au-delà des apparences.



7. Saraqael ↔ Chakra de la couronne (Sahasrara)



Saraqael est lié à la sagesse divine et à la guidance spirituelle. Il résonne avec le chakra couronne, l’ouverture à l’union avec le mystère, la transcendance et la lumière suprême.





Une rencontre des traditions



Mettre en dialogue ces deux cartes spirituelles — celle des archanges de l’Église orthodoxe éthiopienne et celle des chakras du yoga — nous révèle une vérité universelle :

les chemins diffèrent, mais tous cherchent à relier la terre et le ciel, le corps et l’âme, l’homme et le divin.


mardi 16 septembre 2025

Retraite Yoga & Ayurveda dans le Vercors -19 – 21 juin 2026

Chaque pratique est pensée pour amener progressivement vers une meilleure connaissance de soi, un ancrage plus profond et une ouverture intérieure.



Un week-end pour se reconnecter à soi, au souffle et à la nature.


Un cadre préservé, entre montagne et forêt


Au cœur du Royans, dans un gîte privatisé entouré de verdure, nous vous proposons une immersion dans la pratique du yoga et la découverte de l’Ayurveda. Loin du quotidien, cet environnement naturel offre le calme et l’inspiration nécessaires pour un véritable ressourcement.



👉 Découvrez le lieu : https://www.grandsgites.com/gite-38-les-arnaux-5670.htm 


Un programme complet et équilibré avec 2 professeurs de yoga (Murielle et Alberto)




Durant ces trois jours, nous alternerons :

  • des séances de Hatha Yoga pour renforcer et assouplir le corps,

  • des flows dynamiques pour faire circuler l’énergie,

  • des pratiques plus douces et introspectives (yin yoga, relaxation),

  • des ateliers d’initiation à l’Ayurveda pour mieux comprendre votre constitution et l’équilibre des doshas,

  • des temps de partage, de silence et de marche en nature.





Informations pratiques


📅 Dates : du vendredi 19 juin (17h) au dimanche 21 juin 2026 (16h).

📍 Lieu : gîte privatisé dans le Royans (Vercors).

🥗 Pension complète : cuisine végétarienne, simple et savoureuse.


💰 Tarifs :

  • Stage + pension complète : 345 €

  • Supplément chambre individuelle : 60 €

  • Acompte à l’inscription :

  • Solde à régler avant le 15 mai 2026.


✨ Nous serons heureux de partager ce week-end avec vous, entre souffle, mouvement et douceur, pour explorer ensemble les liens entre yoga et Ayurveda dans un cadre naturel exceptionnel.

lundi 15 septembre 2025

Séance de Hatha du 18 septembre 2025 - le corps de sagesse


Introduction


Après avoir exploré le corps physique (annamaya), le corps énergétique (prāṇamaya), le corps émotionnel et mental (manomaya), nous franchissons maintenant un seuil plus subtil : celui du corps de sagesse, le Vijñānamaya Kośa.

Ce kośa représente la capacité de discernement, la faculté de reconnaître ce qui est vrai et ce qui est illusoire, ce qui nous limite et ce qui nous ouvre. C’est ici que se développe l’intelligence intuitive qui guide le mental, éclaire les émotions et aligne l’énergie.


Qu’est-ce que le Vijñānamaya Kośa ?


Le mot sanskrit vijñāna signifie « connaissance supérieure », « sagesse », ou encore « discernement ».

Ce corps subtil est celui qui :

  • Filtre les informations reçues par les sens et le mental ;

  • Distingue le réel de l’illusoire, le durable de l’éphémère ;

  • Éclaire les croyances limitantes qui encombrent notre mental ;

  • Guide nos choix en direction d’une vie plus alignée et plus libre.


On peut dire qu’il est comme le « conseiller intérieur » du mental : il lui souffle une autre lecture des événements et lui permet de se libérer de ses conditionnements.


Le rôle du discernement

Dans la tradition yogique, cette faculté de discernement est appelée viveka.

C’est elle qui nous permet de voir que :

  • certaines pensées ne sont pas « nous », mais simplement des constructions mentales ;

  • certains schémas répétitifs sont hérités de notre histoire et ne reflètent pas notre essence profonde ;

  • derrière les fluctuations du mental existe une conscience stable, vaste, libre.


Lorsque viveka s’éveille, nous commençons à transformer en profondeur notre rapport au monde. Nous cessons d’être prisonniers de nos conditionnements pour devenir acteurs conscients de notre vie.


Exemples de croyances limitantes


Le Vijñānamaya Kośa nous aide à discerner et à dépasser certaines croyances intérieures comme :

  • « Je ne suis pas assez souple pour faire du yoga. » → La sagesse nous rappelle que le yoga n’est pas une performance, mais un chemin intérieur.

  • « Je ne réussirai jamais à calmer mon mental. » → Le discernement nous apprend que chaque respiration consciente est déjà un pas vers l’apaisement.

  • « Je dois toujours contrôler ce qui m’arrive. » → La sagesse nous ouvre à la confiance et à l’acceptation du mouvement de la vie.

  • « Je ne suis pas digne de… » → Le corps de sagesse nous reconnecte à notre valeur intrinsèque, indépendante des jugements extérieurs.


Ces exemples montrent que la transformation n’est pas seulement mentale ou émotionnelle : elle vient d’un regard plus vaste, d’une compréhension profonde de ce que nous sommes.


Comment nourrir le corps de sagesse ?


Le Vijñānamaya Kośa ne se développe pas par l’accumulation de connaissances intellectuelles, mais par une expérience intérieure. Plusieurs voies y mènent :

  • La méditation et la contemplation : elles calment le mental et laissent émerger la vision juste.

  • L’étude des textes et de la philosophie du yoga (svādhyāya) : elles ouvrent des perspectives nouvelles sur nous-mêmes et sur l’existence.

  • L’observation de soi dans le quotidien : voir nos réactions, reconnaître nos schémas, discerner ce qui nous nourrit et ce qui nous enferme.

  • Les mantras et le silence : ils réorientent le mental vers une vibration plus pure, propice à l’intuition.


Vijñānamaya Kośa et pratique du yoga

Dans notre pratique posturale, le corps de sagesse se manifeste chaque fois que nous prenons conscience d’un schéma intérieur :

  • une habitude corporelle qui limite notre mouvement,

  • une croyance qui restreint nos possibilités,

  • une résistance émotionnelle qui se dissout lorsque nous respirons consciemment dans la posture.


Chaque fois que nous voyons plus clair, que nous reconnaissons une limitation et que nous choisissons de l’alléger, nous activons le Vijñānamaya Kośa.


Posture cible : 

Gomukhāsana – la tête de vache



Cette posture illustre parfaitement le travail du discernement et de la sagesse :

  • Union des contraires : un bras monte, l’autre descend ; une jambe passe au-dessus de l’autre. La posture nous enseigne que des forces opposées peuvent s’unir harmonieusement.

  • Ouverture : elle assouplit les épaules et les hanches, zones où se logent souvent des tensions liées à nos conditionnements anciens.

  • Stabilité et intériorité : l’assise stable favorise la respiration profonde et la conscience de l’instant présent.


Pratiquer Gomukhāsana avec une respiration consciente permet d’observer nos résistances physiques ou mentales, et de développer une vision plus large qui dépasse les croyances limitantes.


Encadré pratique – Gomukhāsana (tête de vache)


Comment entrer dans la posture :

  1. Assieds-toi au sol, jambes tendues devant toi.

  2. Plie les genoux et croise-les, de sorte que les genoux soient l’un au-dessus de l’autre. Les pieds se placent de part et d’autre du bassin.

  3. Plie le bras gauche et amène-le derrière le dos, coude vers le bas.

  4. Plie le bras droit et amène-le derrière la nuque, coude vers le haut.

  5. Essaie d’accrocher les doigts derrière le dos (ou utilise une sangle).

  6. Redresse la colonne, relâche les épaules et respire profondément.


Bienfaits :

  • Ouvre les épaules et la poitrine, libérant les tensions.

  • Assouplit les hanches et les chevilles.

  • Renforce la colonne vertébrale et favorise l’alignement.

  • Symbolise l’union des polarités et le discernement intérieur.


Variations :

  • Avec sangle si les mains ne se rejoignent pas.

  • Assis sur une couverture pour soulager les genoux et allonger la colonne.

  • Variante bras seulement si les hanches sont trop tendues.


Précautions :

  • Évite si blessure récente aux épaules, hanches ou genoux.

  • Ne force jamais l’accroche des mains.

  • Privilégie une respiration calme et régulière.


Vers plus de liberté intérieure


Travailler avec le Vijñānamaya Kośa ne signifie pas abolir le mental, mais l’éclairer par la sagesse.

Petit à petit, ce corps subtil transforme nos croyances limitantes en ressources intérieures, nos conditionnements en choix conscients, et nous ouvre à une vie plus fluide, plus libre, plus lumineuse.

vendredi 12 septembre 2025

Séance de Yin du 15 septembre 2025 - Le corps mental



Dans la tradition du yoga, notre être est composé de plusieurs enveloppes ou kośas. Après avoir exploré le corps physique, énergétique et émotionnel, nous arrivons maintenant à la quatrième enveloppe : le corps mental.


Le mental est une dimension subtile mais omniprésente. Il est à la fois un outil précieux et une source de souffrance. Tant qu’il joue son propre jeu, il nous échappe et devient un maître tyrannique. Mais si nous apprenons à l’observer et à l’apprivoiser, il peut devenir un serviteur fidèle de la conscience.


Le yoga selon Patañjali : l’arrêt des fluctuations du mental


Dans le Yoga Sūtra, Patañjali définit le yoga comme « citta vṛtti nirodhaḥ » : l’arrêt des fluctuations du mental.

Un sūtra est une phrase brève, destinée à être mémorisée. Le recueil attribué à Patañjali en compte 195. Peu importe que Patañjali ait été une seule personne ou plusieurs auteurs : son œuvre reste une référence intemporelle.

Pourquoi « arrêter les fluctuations du mental » plutôt que de se contenter de rechercher plus de souplesse ou de gérer son stress — ce que d’autres disciplines comme la danse ou le sport permettent déjà ?


Parce que le yoga est un chemin de transformation profonde. Il vise l’harmonie intérieure, la joie et la paix durable.


Le mental, source de tourments et de potentialité

Des études modernes confirment ce que savaient les anciens yogis : plus le mental est agité, plus il est difficile d’être heureux et de goûter pleinement à la vie.


Notre mental est comme une machine à penser, capable de générer des centaines de pensées en un instant, souvent récurrentes et automatiques. Cette mécanique peut devenir envahissante, créant doutes, inquiétudes et dispersions.


Le yoga ne cherche pas à détruire le mental, mais à l’apaiser et le remettre à sa juste place : celle d’un outil au service de la conscience.


Les causes des fluctuations


Avant de « contrôler » son mental, il faut comprendre ce qui l’agite.

Beaucoup de perturbations proviennent de nos conditions de vie :

  • le travail et son rythme,

  • les relations familiales et sociales,

  • l’environnement dans lequel nous vivons.

Si ces facteurs génèrent des tensions permanentes, il ne suffit pas de quelques heures de yoga par semaine pour trouver la paix intérieure. La pratique doit s’accompagner d’un effort pour cultiver un environnement plus harmonieux.


Les outils du yoga pour calmer le mental


Une fois cette prise de conscience faite, le yogi peut apprendre à ralentir sa « machine à penser » et devenir témoin du discours intérieur.


Les outils proposés par le yoga sont multiples :

  • Les postures (āsanas) ramènent l’attention dans le corps.

  • La respiration (prāṇāyāma) régule directement l’activité mentale.

  • La concentration (dhāraṇā) canalise l’attention.

  • La méditation (dhyāna) ouvre à une vision claire et apaisée.

Peu à peu, par la conscience et l’observation, le mental retrouve son calme et son rôle véritable.


Posture cible : la Tortue (Kurmasana, version yin)


Pour explorer cette enveloppe du corps mental, nous choisissons la Tortue, une posture yin profondément introspective.

  • Comment ?

    Assis, les jambes écartées, le buste s’incline doucement vers l’avant. Les bras glissent entre les jambes ou simplement reposent devant soi. La tête et le dos se relâchent complètement. On peut utiliser des coussins ou un bolster pour soutenir le front, la poitrine ou les bras et trouver l’immobilité.

  • Effets sur le corps mental :

    La Tortue invite à se retirer dans sa carapace, à se couper des stimulations extérieures pour revenir à l’essentiel : l’écoute intérieure. Elle crée les conditions idéales pour observer les pensées avec recul et expérimenter le silence du mental.

  • Bienfaits :

    Elle étire en profondeur le dos et les hanches, tout en offrant un puissant message symbolique : plonger en soi-même, ralentir le flux mental, retrouver son centre et goûter à l’intériorité.


En chemin vers la paix intérieure


Le contrôle du mental n’est jamais immédiat : c’est un processus progressif, demandant patience et régularité. Mais chaque instant où nous devenons conscients de nos pensées, sans nous y perdre, est déjà une victoire.

Comme le rappelle Swami Ramdas :

« La vraie pauvreté est celle de l’âme, une pauvreté dans laquelle le mental est dans un tourbillon créé par les doutes, les soucis et les craintes. »


Lorsque le mental s’apaise, il laisse émerger la lumière de la conscience, ouvrant la voie vers la paix intérieure et la joie véritable.

Séance d'éveil du 13 septembre 2025 -Les 5 Tibétains

 Une pratique puissante et équilibrante


Au cours de cette séance exceptionnelle, je vous présenterai les 5 rites tibétains, une pratique respiratoire et physique très puissante qui permet d’établir un corps souple et fort. Ils constituent une excellente routine matinale, car ils mettent en mouvement nos énergies de manière équilibrée.

Ces exercices, issus d’une tradition tibétaine longtemps restée secrète, ont été révélés dans les années 1930 par le livre The Ancient Secret of the Fountain of Youth. Depuis, ils sont pratiqués dans le monde entier pour leurs vertus énergétiques et leur simplicité.


Les 5 rites


1. Le Tournis (rotation)


On se tient debout, bras tendus à l’horizontale, et l’on tourne dans le sens des aiguilles d’une montre.

🔸 But : stimuler les centres énergétiques (chakras), dynamiser le système vestibulaire et l’équilibre.

🔸 Précaution : tourner lentement au début, fixer un point visuel pour éviter les vertiges.


2. La Table inversée (élévation des jambes et de la tête)


Allongé sur le dos, bras le long du corps, on lève la tête et les jambes simultanément à la verticale, puis on redescend.

🔸 But : renforcer abdominaux, nuque et jambes, activer le feu digestif.

🔸 Écueil : ne pas creuser le bas du dos, garder le mouvement fluide.


3. Le Chameau (extension arrière)


À genoux, mains sur les cuisses, on incline la tête vers l’avant puis on la renverse vers l’arrière en ouvrant la cage thoracique.

🔸 But : ouvrir le cœur et la gorge, stimuler la respiration et la colonne vertébrale.

🔸 Écueil : éviter de pincer les lombaires, accompagner le mouvement avec le souffle.


4. La Table (élévation du bassin)


Assis jambes tendues, mains au sol derrière les fessiers, on lève le bassin vers l’horizontale en expirant. Le corps forme une table.

🔸 But : tonifier les bras, les fessiers et l’arrière du corps, stimuler la circulation.

🔸 Écueil : garder le regard vers le ciel, éviter de laisser tomber la tête en arrière sans contrôle.


5. Le Chien tête en bas / tête en haut (vinyasa fluide)


Depuis la position allongée sur le ventre, mains sous les épaules, on monte en chien tête en haut (ou cobra), puis on passe en chien tête en bas, en rythme avec la respiration.

🔸 But : renforcer la colonne, étirer tout le corps, équilibrer les flux énergétiques.

🔸 Écueil : ne pas forcer sur les poignets ou la nuque, garder la fluidité et la respiration régulière.


Comment pratiquer


👉 Traditionnellement, on commence par 3 répétitions de chaque rite, puis on augmente chaque jour d’une unité jusqu’à atteindre 21.

👉 Lors de notre séance, nous pratiquerons déjà 10 répétitions, car vous avez une bonne expérience du yoga.


Vous pourrez ensuite les intégrer à votre routine, le matin ou le soir, selon votre rythme. La régularité est la clé pour ressentir leur puissance énergétique.


Bienfaits des 5 Tibétains


🌿 Physiques : tonicité musculaire, assouplissement articulaire, stimulation de la respiration et de la digestion.

🌿 Énergétiques : activation des chakras, équilibre des énergies, vitalité accrue.

🌿 Psychiques : clarté mentale, stabilité émotionnelle, lutte contre le stress et la fatigue.


Écueils et précautions

  • Ne pas chercher la vitesse ni la performance : privilégiez la respiration fluide et la qualité du mouvement.

  • Éviter les amplitudes trop fortes si vous avez des douleurs cervicales, dorsales ou aux genoux.

  • Pratiquer à jeun ou après un léger délai après le repas.

  • Si vous êtes débutant ou fatigué, commencez doucement (3 à 5 répétitions).


Une pratique complémentaire au yoga


Les 5 Tibétains ne remplacent pas le yoga, mais ils en sont un complément naturel et puissant. Ils ouvrent une porte vers plus de vitalité et d’équilibre, et peuvent devenir votre rituel quotidien de régénération.


Je vous invite à les découvrir ensemble lors de cette séance et, peut-être, à en faire une habitude qui vous accompagnera longtemps.

mercredi 10 septembre 2025

🌍 Mon prochain voyage en Éthiopie : trois jeunes vies à soutenir


À la fin de la semaine prochaine, je repartirai en Éthiopie, au cœur du village de Lalibela, pour faire le point sur nos projets humanitaires et poursuivre notre engagement auprès de celles et ceux qui en ont le plus besoin. Je partirai le 19 septembre et, au cours de ce séjour, j’espère rencontrer trois enfants dont l’histoire m’a profondément touché.


Ils m’ont été signalés par l’instituteur du village ainsi que par mon assistant sur place. Je ne les connais pas encore personnellement, mais je souhaite développer avec eux une aide concrète et durable.


✨ Voici leurs histoires :


👦 Yonatan (12 ans)

En cinquième année d’école, Yonatan vit seul. Son père, engagé dans les forces armées, est décédé dans le conflit. Sa mère a tenté de rejoindre un pays arabe par des voies illégales il y a plus d’un an et n’a plus jamais donné de nouvelles. Pour survivre, Yonatan fait de petits boulots, au détriment de sa scolarité. Autrefois élève brillant, il a aujourd’hui beaucoup de mal à suivre.



👦 Abraham (8 ans)

Orphelin de père et de mère, Abraham vit avec ses grands-parents âgés de 79 et 86 ans. Malgré leur immense courage, ils peinent à subvenir à leurs propres besoins, et encore plus à ceux d’un enfant. Abraham manque du nécessaire pour aller à l’école et poursuivre sa scolarité dans de bonnes conditions.



👧 Mahilet (9 ans)

Élève de 4e année, Mahilet vit avec sa mère, handicapée à la suite d’un accident de voiture. Son père, autrefois dans l’armée, a disparu depuis le début de la guerre et n’a jamais donné signe de vie. Sans ressources, la famille survit difficilement. Mahilet rêve pourtant de poursuivre ses études et de se construire un avenir meilleur.





🙏 Ces trois enfants symbolisent la fragilité mais aussi l’espérance de toute une génération. En les rencontrant, je souhaite mieux comprendre leurs besoins et imaginer avec eux comment leur offrir un soutien concret.


👉 Si vous souhaitez m’accompagner dans ce projet et soutenir Yonatan, Abraham et Mahilet, je vous invite à faire un don via ce lien : https://buy.stripe.com/14A6oHgHo9ngd4l2vL4sE01

Chaque geste, même petit, peut transformer leur avenir.


Merci du fond du cœur pour votre solidarité. Ensemble, nous pouvons leur redonner confiance et leur offrir une chance réelle de poursuivre leurs rêves.

Séance de flow du 11 septembre 2025 - Le corps émotionnel : 3ème enveloppe de notre être


Nous poursuivons notre voyage d’alignement intérieur à travers les kośas, ces enveloppes qui structurent notre être profond. Après avoir exploré le corps physique (annamaya kośa) et le corps énergétique (prāṇamaya kośa), nous arrivons à la troisième enveloppe : le corps émotionnel, ou manomaya kośa.


Situé entre le corps physique et le corps mental, il joue un rôle d’interface essentiel : il donne une couleur vivante à nos expériences, relie nos intentions aux mouvements de la vie, et agit comme un moteur d’action à travers l’énergie des émotions.


Les émotions : énergie en mouvement


Formuler une intention claire est un premier pas. Mais pour qu’elle prenne forme, il faut une propulsion. Ce sont les émotions qui fournissent cette énergie. Elles ne sont pas de simples “humeurs” passagères : elles sont des ondes vibratoires qui cherchent à circuler à travers le corps.


Lorsqu’elles sont reconnues et accueillies, elles deviennent une force motrice. Lorsqu’elles sont refoulées, l’énergie reste bloquée, se transformant en tensions physiques, en fatigue, voire en événements extérieurs qui reflètent nos états intérieurs.


Accueillir le langage du corps émotionnel


Le mental cherche souvent à contrôler ou à expliquer les émotions. Mais son rôle est d’analyser et de structurer, pas de ressentir. Les émotions, elles, appartiennent au vivant immédiat : vouloir les “gérer” avec la logique, c’est souvent leur tourner le dos.


Prendre soin du corps émotionnel demande donc moins une technique qu’une attitude intérieure d’écoute. Quelques repères inspirés du yoga :

  1. Créer un espace de silence

    Fermez les yeux, tournez votre attention vers l’intérieur, et demandez : « Quelle est l’émotion présente en moi maintenant ? »

  2. Accueillir sans jugement

    Observez les sensations corporelles : chaleur, tension, ouverture, contraction… Laissez-les simplement être.

  3. Respirer dans la sensation

    Le souffle accompagne et libère. Chaque expiration offre un espace à l’émotion pour circuler.

  4. Observer sans s’identifier

    Vous n’êtes pas la peur ou la colère : vous êtes celui ou celle qui les traverse. Cette distance ouvre un espace de liberté.

  5. Rester avec

    Souvent, quelques minutes suffisent pour que l’émotion se transforme, révélant son message.


Quand la peur nous éloigne de notre essence


Parmi toutes les émotions, la peur est l’une des plus puissantes. Elle naît de l’impression de séparation ou d’incomplétude.


Dans la vision yogique, cette peur vient de l’oubli de notre véritable nature. Identifiés à notre ego ou à notre histoire personnelle, nous perdons le lien avec notre être profond. Le mental, impuissant à gérer cette peur, nous projette dans le passé ou le futur – et nous éloigne du seul espace où l’émotion peut se transformer : l’instant présent.


Des instants de grâce


Pourtant, chacun connaît ces moments où tout s’apaise : un paysage qui nous émeut, une musique qui nous touche, une présence aimante… Alors le corps émotionnel se détend, le mental se tait, et un espace intérieur s’ouvre.


Dans cet espace, une joie subtile ou une paix profonde se révèle. Ce sont des portes vers notre essence – vers le corps de félicité (ānandamaya kośa).


Le rôle du yoga


Le yoga est un chemin d’intégration émotionnelle.

Par les postures, le souffle et la méditation, il apaise les turbulences du corps émotionnel. Il nous permet de retrouver un contact direct avec notre intériorité et de vivre en cohérence avec ce que nous sommes profondément.


Le corps émotionnel n’est pas un obstacle : il est un guide. En l’écoutant, il devient un allié précieux sur le chemin de la vérité, de l’alignement et de la paix intérieure.





Une posture pour le corps émotionnel : Anjaneyasana


Pour accompagner ce voyage intérieur, nous conclurons la séance avec la fente haute (Anjaneyasana).


Cette posture réunit l’ancrage dans le sol par les jambes et l’ouverture du cœur vers le ciel. Elle agit sur le bassin – zone où se stockent de nombreuses émotions – tout en invitant à déployer la poitrine et à respirer pleinement.


Ainsi, elle incarne le mouvement même du corps émotionnel : une énergie qui part des profondeurs pour s’ouvrir à la vie. Pratiquée en conscience, elle devient une invitation à accueillir, libérer et transformer nos émotions.



lundi 8 septembre 2025

🏔️ Stage Yoga & Ski de Randonnée – Refuge de Bostan-Les 7 et 8 février 2026


Je vous propose un stage hivernal original, associant randonnée à ski en montagnepratiques de yoga régénérantes, et expérience en refuge dans une ambiance conviviale et chaleureuse.


Ce stage se déroulera au refuge de Bostan, dans le cadre magnifique du Haut-Giffre, à 1 763 m d’altitude. Le refuge est gardé en hiver et accessible en ski de randonnée ou en raquettes (selon les conditions).


🔗https://www.refugedebostan.fr/


✅ 

Les conditions de participation


📅 Dates : du samedi 7 au dimanche  8 février 2026

🏕️ Hébergement : en refuge gardé, en dortoirs partagés, ambiance simple et montagnarde

🧘‍♂️ Yoga : séances douces et adaptées aux conditions du refuge (espaces restreints, confort sommaire)


💶 

Tarifs stage (hors guides)

  • 110 € pour les membres de l’association

  • 125 € pour les non-membres

    (Ce montant comprend l’hébergement en demi-pension, un pique-nique, l’organisation générale, ainsi que les séances de yoga.)


👥 

Guides de montagne


Les randonnées seront encadrées par deux guides professionnels (Eric et Karen) 

Leurs honoraires seront à régler directement aux guides.

Une avance sera demandée pour les guides (les modalités vous seront communiquées prochainement).


📌 

Réservation et acompte


L’inscription est validée par le versement d’un acompte de 50 € :

  • soit par virement bancaire sur le compte de l’association (RIB sur demande),

  • soit par carte bancaire via Stripe (53 € incluant les frais)

    🔗 https://buy.stripe.com/5kQ28r8aSfLE6FXfix4sE07

⚠️ Attention : le stage est limité à 12 participants maximum.

L’ordre de priorité est déterminé en fonction de la date de réception de l’acompte.


🌟 Une expérience unique en pleine nature


Ce stage est l’occasion de vivre une parenthèse hors du temps, en connexion avec les éléments, la montagne et soi-même. Le refuge, simple mais chaleureux, favorise l’immersion, le silence et l’essentiel.


Je me réjouis de partager avec vous cette aventure d’altitude alliant effort, détente et pleine présence.

vendredi 5 septembre 2025

Séance de Hatha du 9 septembre 2025 ; Contractions énergétiques et circulation intérieure


Dans notre cycle consacré au corps énergétique, nous avons déjà exploré l’importance du souffle et de la conscience subtile. Aujourd’hui, nous allons plonger dans un aspect plus avancé de la pratique : les contractions énergétiques, ou bandhas.


Beaucoup d’entre nous connaissent les postures (āsanas) et leur coordination avec la respiration. Mais les textes traditionnels rappellent que le yoga ne se limite pas à cela : il inclut aussi les mudrās (gestes symboliques) et les bandhas. Ensemble, ils constituent des clés pour comprendre et harmoniser la circulation de l’énergie vitale (prāṇa).


Qu’est-ce qu’un bandha ?

Le mot bandha signifie « verrouiller », « retenir », « unir ».

Il s’agit d’une contraction ciblée sur une zone du corps afin de bloquer temporairement le flux d’énergie et de le rediriger.

En activant un bandha, le yogi crée une maîtrise subtile qui permet de faire remonter l’énergie des centres inférieurs (racine, sacrum, plexus solaire) vers les centres supérieurs (cœur, gorge, troisième œil).

Les bandhas ne sont donc pas qu’une contraction musculaire : ce sont des verrous énergétiques qui accompagnent la respiration et favorisent une transformation intérieure.


Les trois principaux bandhas

1. Mūla Bandha — la contraction racine

  • Zone : plancher pelvien, bas-ventre, nombril.

  • Effet énergétique : active le premier centre (Mulādhāra), relié à la terre, à la survie et à la stabilité.

  • Bénéfices : développe la confiance, la sécurité intérieure, le courage d’agir. Stabilise et apaise le mental.

  • Santé : aide à prévenir l’incontinence, renforce le plancher pelvien.

  • Pratique : contraction des muscles du plancher pelvien, associée à un allongement de la colonne et au souffle.


2. Uḍḍīyāna Bandha — la contraction volante

  • Zone : abdomen, au-dessus du nombril.

  • Effet énergétique : stimule le plexus solaire (Manipūra), centre du pouvoir personnel et de la vitalité.

  • Bénéfices : tonifie la digestion, lutte contre la constipation, stimule le métabolisme et la rate, favorise la production d’insuline. Active la circulation sanguine et oxygène les viscères.

  • Santé : renforce la sangle abdominale, expulse l’air résiduel des poumons.

  • Pratique : à effectuer après l’expiration, en aspirant l’abdomen vers l’arrière et vers le haut. Requiert une bonne maîtrise du souffle.


3. Jālandhara Bandha — la contraction de la gorge

  • Zone : menton contre la poitrine, gorge, trachée.

  • Effet énergétique : active le centre de la communication (Viśuddha). Favorise l’expression juste et sincère.

  • Bénéfices : améliore la circulation sanguine dans la gorge et les cordes vocales, bénéfique pour les chanteurs. Peut soulager les acouphènes et soutenir la thyroïde.

  • Pratique : après inspiration ou expiration, menton vers la poitrine, épaules détendues, colonne allongée.


Conseils de pratique

  • Commencez avec douceur : contractez après l’inspiration ou l’expiration, puis relâchez.

  • Lorsque la conscience des trois zones s’affine, ajoutez la rétention du souffle (kumbhaka).

  • Progressivement, les bandhas peuvent accompagner les postures et se maintenir plusieurs respirations.




Posture cible : la sauterelle 


La posture de la sauterelle est un terrain idéal pour explorer Mūla Bandha, la contraction racine.


Mise en place

  1. Allongez-vous sur le ventre, le front posé au sol.

  2. Placez les bras le long du corps, paumes vers le bas.

  3. À l’inspiration, engagez doucement le plancher pelvien (Mūla Bandha) et soulevez les jambes tendues vers le ciel.

  4. Maintenez quelques respirations, la colonne allongée, le souffle régulier.

  5. Relâchez à l’expiration et reposez les jambes au sol.


Bienfaits

  • Renforce le bas du dos, les fessiers et l’arrière des jambes.

  • Stimule le système digestif en massant les organes abdominaux.

  • Favorise la stabilité et la confiance intérieure en activant l’énergie du centre racine.

  • Développe la conscience du plancher pelvien et sa connexion avec la respiration.


Précautions

  • Éviter en cas de hernie abdominale, de grossesse avancée ou de douleurs lombaires aiguës.

  • Dans ces cas, la contraction racine peut être pratiquée sans la posture, allongé ou assis.


Une voie vers l’intériorité

Les bandhas ne sont pas qu’une technique : ils sont une porte d’entrée vers le silence intérieur.

En orientant l’énergie à l’intérieur, ils soutiennent une circulation harmonieuse qui nous aide à mieux nous connaître, à nous centrer et à accueillir la vie telle qu’elle est.

C’est dans cette union entre souffle, posture et contraction que naît un sentiment de stabilité, de clarté et de paix.


✨ En résumé :

Les bandhas mobilisent, redirigent et affinent l’énergie vitale. En les intégrant dans nos postures, comme dans la sauterelle, nous ouvrons la voie à une pratique plus consciente, capable d’élever la conscience et de transformer notre regard sur nous-mêmes et sur le monde.