dimanche 29 novembre 2020

Séance de Hatha yoga du 30 novembre 2020 - Donner sa juste place à la conscience

Qui n’a pas  un jour fait l’expérience  d’un trajet en voiture en se retrouvant à un endroit en se disant : tiens je suis déjà là ? Ou bien avoir été occupé à parler à quelqu’un qui vous regardait totalement absent ? Que s’est-il passé pendant ce temps en nous ou notre interlocuteur ? Vous seriez en peine de raconter ce que vous avez vu en chemin et lui de vous redire ce que lui avez dit . Où était notre attention, où était notre conscience ? Nous pourrions répondre que nous n’étions pas vraiment présent. Car la présence, c’est être conscient de se qui se passe en nous et autour de nous à un moment donné. 


Tous ces moments de non-présence sont comme des périodes où la vie nous échappe : nous ne sommes plus aux commandes. Les conditionnements ont pris le relais de la conscience et nous sommes en mode automatique.

En fait, nous sommes déconnectés …même si le mental semble continuer à diriger les opérations !


Et pourquoi donc laissons-t-on cette belle mécanique du corps tourner en roue libre, sans autre direction que nos conditionnements ? Dans ces moments là nous sommes perdus quelque part dans nos pensées récurrentes, nous projetant hors de la réalité dans le futur ou nous plongeant dans le passé. 

Nous ne sommes plus présent ici et maintenant, notre mental a pris le relais de la conscience. Le problème c’est que nous ne sommes pas le mental, nous sommes la conscience qui observe le mental . Et donc dans ces moments là nous lui avons avons accordé tous les pouvoirs, et pas nécessairement pour le meilleur !


En effet, le mental se mêle alors de diriger le corps à sa manière nous rendant vulnérable. Il nous met en mode ‘séparation’ de qui nous sommes vraiment et des autres, car il adore montrer qu’il est le grand maitre à bord. Le problème en agissant ainsi c’est qu’il tente de séparer notre corps de la Vie Universelle à laquelle la conscience est rattachée, mettant en danger son fonctionnement naturel. Il tentera également de nous opposer aux autres pour assurer sa suprématie avec toutes les conséquences potentiellement désastreuses à notre détriment mais aussi pour toute la société : concurrence effrénée, manque de solidarité, appropriation des ressources, …



Pour remettre le mental à sa place,  nous devons donner à la conscience sa juste place. En observant le mental nous allons pouvoir comprendre là il veut nous emmener ( du fait de nos conditionnements ) et corriger sa trajectoire. En effet, sa stratégie est souvent sécuritaire à l’excès entrainant manque de confiance en soi et dans les autres.

Avec la conscience au premier plan nous allons reprendre le dialogue avec le corps afin d’aligner son fonctionnement sur la Nature, la Vie universelle, les autres.


C’est là qu’est  le fondement de la pratique du yoga, reprendre sa vie en main en impliquant totalement la conscience  dans les mouvements, la respiration, le ressenti. On découvre ainsi progressivement que l’on est cette conscience à l’œuvre dans l’observation. Le mental ne peut alors que s’incliner et comprendre qu’il est serviteur de la conscience et pas l’inverse. La transformation de ce que l’on considère comme notre vie peut lors commencer pour s’aligner sur la Vie universelle. 


En conclusion, le mental peut-être notre meilleur ami et notre pire ennemi. Si vous le laissez prendre le contrôle de votre vie , il va tenter de s’assurer un pouvoir absolu( en vous coupant de la conscience) et mettre en oeuvre diverses stratégies de séparation qui peuvent avoir des conséquences très dommageables pour votre corps et la qualité de votre vie en général. En redonnant à la conscience sa vraie place, vous allez remettre les pendules à l’heure : faire du mental votre serviteur et retrouver l’harmonie avec les autres et la Vie Universelle. Malheureusement, pour beaucoup d’entre nous il a déjà acquis un tel pouvoir que ce ne sera pas un chemin facile. C’est pourquoi je vous invite à prendre la voie du yoga qui vous conduira à l’expansion de la conscience en vous rendant la tâche plus aisée. 







Au cours de la séance je reviendrai sur la posture du dauphin qui est une posture semi-inversée. Elle ouvre la ceinture scapulaire, renforce les épaules et muscle les abdominaux. Elle est le meilleur compagnon pour se préparer au postures d’inversion. On considère aussi qu’elle apaise le cerveau et aide à soulager le stress.

vendredi 27 novembre 2020

Séance du 28 novembre 2020 - Vaincre ses peurs

Le Mahatma Gandhi nous a laissé cette belle citation : « L'ennemi est la peur. Nous pensons que c’est la haine, mais en réalité c’est la peur ».

Si nous prenons la peine de noter nos comportements ou pensées récurrents et que nous les analysons, nous découvrirons que dans de très nombreux cas ce sont nos peurs qui sont à l’oeuvre. Ainsi nous avons peur de perdre la santé, de manquer d’affection, peur de la douleur, peur de vieillir, peur de l’avenir, peur des responsabilités, peur d’être agressé, peur de ne pas être à la hauteur, peur de la mort, etc etc…


Toutes ces peurs entravent la liberté car elles  empêchent d’agir dans bien cas comme on aurait souhaité  le faire. On pourrait dire d’une certaine manière que nous sommes dominés par nos peurs,  en d’autres termes nous avons perdu le contrôle de nous même. 

Nous pourrions considérer certaines de ces peurs comme salutaires car on peut s’imaginer qu’elles nous protègent d’un danger. Mais en réalité les peurs dans la plupart des cas nous paralysent et ne nous permettent pas d’agir conformément à notre bien-être. Au contraire elles sont à la base d’un mal être qui débouche dans bien des cas sur de l'anxiété permanente.


Que faire alors ?


La pratique du yoga nous offre l’opportunité d’y faire face avec toute la sérénité nécessaire et nous permettre de regarder nos peurs en face si je peux dire. 

En effet, les blocages ou les rigidités dans le corps sont souvent fondés sur des peurs. Et pour les libérer, il faut travailler les postures ( surtout celles avec lesquelles on a le plus de mal !) et la respiration avec toute la concentration nécessaire.  Le mental se calme, les émotions s’apaisent et la prise de conscience de l’origine des pensées, nécessaire à la libération, peut se faire dans la tranquillité.

Ensuite lorsque la paix s’installe au delà de la pratique , les réactions ‘automatiques’ du cerveau reptilien (générées par la peur) diminuent en intensité et fréquence vous redonnant progressivement le contrôle de votre comportement.

Et avec de la patience on  remplace progressivement  les peurs par la conscience du danger.



En conclusion, qui veut danser avec le vent,  libre comme l’air, doit surmonter ses peurs en y faisant face : c’est le prix de la liberté . Ces peurs qui se sont enkystées dans le corps nécessite pour les déloger la pratique des postures, de la respiration et de la concentration. C’est un bon moyen pour ouvrir la porte de  la transformation votre vie !







Au cours de la séance je présenterai la posture de la demi-lune qui tend à renforcer les abdominaux, le dos et les jambes. Elle vise aussi à améliorer l’équilibre et sera introduite progressivement dans les cours de flow. 

mardi 24 novembre 2020

Séance de yin yoga du 26 novembre 2020 - Pratiquer c'est méditer

Beaucoup s’imaginent que pour méditer il faut s’asseoir en lotus, se couper du monde extérieur, contrôler ses pensées et éventuellement écouter une musique douce. Et bien ce n’est pas tout à fait ma conception. Car à mon avis, la méditation ce n’est pas une technique que l’on doit appliquer et maitriser, ce n’est pas une activité de contrôle . 


D’après mon expérience, c’est un état qui représente la plus belle partie de la vie : c’est admirer une fleur après avoir jardiné, c’est contempler dans le silence un lac de montagne, c’est regarder un enfant qui joue, c’est se laisser transporter par de la musique, c’est écouter la voix du silence, c’est se plonger dans yeux de quelqu’un qu’on aime …

Dans ces moments là, le mental est silencieux, on est totalement présent et conscient d’une joie profonde qui vous habite.


Le contraire de la méditation c’est quand on est envahi de pensées parfois contradictoires, que l’on ressent la peur ou l’anxiété, que l’on tourne en rond en se demandant comment on va faire face à un problème, que l’on sent une pression parce que le temps semble manquer, que l’on n’accepte pas une situation, etc etc …



La méditation ce n’est pas faire quelque chose dans un but déterminé c’est d’abord être ! On est en méditation mais on ne fait pas de la méditation.


Pour le yogi, l’état de méditation s’installe par la pratique. Lorsque les postures sont exécutées avec concentration sur le ressenti, avec une bonne coordination avec la respiration, un état méditatif s’installe progressivement. Les émotions s’expriment avec douceur, le mental s’apaise ce qui ouvre la porte au bien-être. On est l’expression à travers notre corps de qui on est vraiment .

La joie profonde peut alors être ressentie car on EST tout simplement !


En conclusion, méditer ce n’est pas appliquer une technique de contrôle, ce n’est pas faire quelque chose : c’est un état d’être ou de bien-être qui s’installe et qui s’exprime dans le corps. Certaines conditions favorisent bien entendu cet état comme les conditions de vie, l’environnement, les relations …ainsi que certaines pratiquent dont le yoga fait partie.







Au cours de la séance je reviendrai sur la posture du coeur aimant (anahatasana). Cette posture assouplit la région du coeur et permet de se détendre en profondeur. Elle ouvre les épaules et permet de stimuler les intestins. Symboliquement il s’agit d’une posture de prosternation où le coeur est mis en jeu. A ne pas confondre avec la posture de l’enfant où l’on pose les fesses sur les talons.


C’est typiquement une attitude du yin yoga où l’on prend son temps pour se couler dans la posture sans effort musculaire. On laisse le temps aux tissus de s’étirer et le drainage des canaux énergétiques se fait en douceur. Avec une bonne concentration sur le ressenti on entre presque naturellement en méditation.


dimanche 22 novembre 2020

Séance de Hatha yoga du 23 novembre 2020 - Ouvrir son coeur

Tout un chacun comprend ce que signifie ouvrir son coeur mais combien sont prêts à le faire et quand bien même ils le voudraient, cela serait-il possible ou souhaitable ?


L'ouverture du coeur pour le yogi implique d’abord une prise de conscience des blocages et des freins à l’ouverture du quatrième centre d’énergie : celui de l’amour inconditionnel . Au préalable il aura opéré un travail de fluidification des énergies au niveau des trois premiers centres ( matériel, sensations et intellect) permettant à l'énergie de circuler sans entraves.

Ce quatrième centre d’énergie sert, en effet, de pont entre les trois premiers centres (niveau physique) et les 3 derniers (niveau spirituel).


Voyons d’abord  les conditions préalables à l’ouverture du Chakra du coeur.


La première condition porte sur le fonctionnement du premier centre d’énergie et concerne notre lien à la terre, à la nature et à la vie sur terre. Si ce lien est rompu ou négligé l’énergie de ce centre ne peut pas rayonner ou transiter dans le corps et nourrir le centre énergétique du coeur. Il  ne sert,  en effet, à rien qu’une fleur s’ouvre si elle ne peut être nourrie par de la sève.

Ensuite, si le lien avec la matière est établi encore faut-il qu’il le soit de manière saine et équilibrée. Chercher à assurer sa sécurité matérielle au delà des besoins de base est un gaspillage d’énergie qui devrait pouvoir être consacrée aux autres centres afin de mettre en place une vie plus équilibrée.



La deuxième condition se réfère au centre énergétique de l’abdomen. Si on ne peut se traiter avec respect  l’énergie ne peut circuler dans ce centre et atteindre le coeur. C’est un passage obligé car avant de déployer sa compassion vers autres il faut apprendre à l’exercer sur soi. Le yogi aura donné sa place correcte à la sensualité et au plaisir de vivre et aura atteint l’harmonie avec ses sens.



La troisième condition a trait au centre du plexus solaire. Le yogi aura su établir des relations harmonieuses avec son entourage. Il aura trouvé le moyen de s’affirmer sans peur aux yeux du monde et sans attachement à l’image qu’il projette à l’extérieur. Il aura trouvé le chemin de l’altruisme et de sa  responsabilité dans ce monde.


Lorsque ces conditions seront remplies le yogi pourra s’il se sent prêt, s’atteler à l’ouverture de son coeur afin de parfaire l’amour de soi et des autres. L’énergie des centres inférieurs pourra venir se déverser sans obstacles dans ce centre qui est d’ailleurs considéré comme le siège de l’âme dans la plupart des religions. Cette énergie sera consacrée à la compassion pour lui-même et au pardon de ce qu’il considère comme des erreurs. Cette attitude il pourra l’appliquer aux autres car il aura acquis la force nécessaire pour affronter le défi de la haine, de la division, des attitudes et paroles décourageantes …


Plusieurs postures aideront le yogi dans sa démarche afin de s’assurer que l’énergie se déploie sans entraves au niveau du coeur : la selle, le chameau, le poisson, le coeur aimant, la table , le cobra…

Dans le silence (de la méditation) , il apprendra à écouter son coeur pour y chercher sa guidance dans sa vie quotidienne.






Au début du cours  je reviendrai sur la contraction de la gorge (Jalandhara Bandha). Pour rappel, les contractions (bandhas) nous aider à réguler l’énergie et j’ai déjà couvert partiellement le sujet lors des séances du 1 aout et du 8 aout (voir site web). Cette contraction complète les deux autres et est en rapport avec la gorge. Elle joue un rôle régulateur sur la thyroïde .


jeudi 19 novembre 2020

Séance de flow du 21 novembre 2020 - Pourquoi pratiquer le yoga flow ou vinyasa yoga ?

Je me suis dit qu’ il serait bon revenir sur les principes du  yoga flow ou du vinyasa yoga car certains participants aux séances découvrent progressivement sa pratique.


Rappelons d’abord la signification de Vinyasa, qui est un terme sanscrit qui signifie synchronisation du mouvement sur la respiration : Nyasa signifie placer et Vi d’une manière spécifique.


C’est un yoga dynamique (yang) qui nous demande une grande concentration afin d’exécuter une séquence de postures en étant totalement conscient de nos expirations et de nos inspirations. La respiration se fait de manière profonde et la plus ample possible afin d’accompagner totalement le mouvement.

On ne respire que par le nez et on pratique la respiration Ujjayi.


Ujjayi signifie victorieux ou bruit du souffle en sanscrit . Elle  est aussi surnommée respiration de l’océan. Elle s’effectue de manière lente en émettant un bruit avec la gorge lors de l’expiration qui fait penser aux roulis des vagues. Elle permet de ralentir et d’allonger le souffle tout en augmentant la concentration.


Avec le yoga flow, les enchainements de mouvements et de postures sont assez libres et dépendent de la créativité du professeur. Les séries que l’on peut pratiquer sont donc illimitées, mais il faut tenir compte du fait que le pratiquant doit pouvoir suivre l’enchainement et donc le rythme d’exécution doit être bien adapté.


La respiration profonde alliée au mouvement provoque une transpiration intense accompagnée par une bonne élimination des toxines et grande oxygénation des cellules et organes.

La musculature se trouve renforcée tout en gagnant en souplesse.

Avec le temps la silhouette se redessine et s’affine. Cela se fait plus en douceur que dans le fitness.


Même si la pratique est accessible à tous, les novices doivent avoir de la patience car en plus de la concentration sur le mouvement il faut synchroniser avec la respiration. Avec le temps et si on pratique régulièrement on acquiert la musculature et la souplesse.

Ensuite lorsque les bienfaits sont évidents la motivation est automatique. 



La conscience centrée sur le 'flow' de mouvements et leur fluidité favorise l’apaisement du mental en réduisant le stress et tensions. En fin de séance on expérimente très souvent un profond sentiment d’apaisement. La concentration que la pratique exige transforme petit à petit le comportement et les attitudes que ça soit dans l’écoute des autres, l’exécution de certaines tâches, l’appel à la mémoire …


En conclusion, le yoga flow est une forme de yoga dynamique recommandé pour les sédentaires ou à pratiquer en alternance avec d’autres types de yoga moins dynamique tel que Yin yoga ou Hatha yoga. Il permet d’acquérir à la fois souplesse et musculature en développant la concentration. Il est bienvenu pour réduire le stress et les tensions du style de vie citadin.






Au cours de la séance je reviendrai sur la posture du triangle (Trikonasana) qui est une posture de base du vinyasa flow. Elle permet un bon étirement des muscles dorsaux et latéraux tout en renforçant la ceinture abdominale. Elle permet un drainage du foie et améliore la digestion.

Elle permet également une bonne circulation de l’énergie et de bien se concentrer sur les tensions éventuelles dans les jambes, bassin, dos, nuque.


mercredi 18 novembre 2020

Séance de Hatha yoga du 19 novembre 2020 - Respirer et faire circuler l'énergie

Souvent nous respirons tout juste pour vivre mais pas réellement pour notre bien-être physique, mental et émotionnel. Dans le yoga, la respiration est une discipline en soi qui accompagne les postures et elle est un élément fondamental de la circulation de l’énergie. C’est ce qui fait la différence entre le yoga et des sports d’ailleurs. 



Dans la pratique le yogi cherche à prendre conscience de ses mouvements respiratoires et de les étirer. Cela permet un travail en profondeur lorsqu’on sait que l’inspiration active le système nerveux sympathique (qui met l’organisme en situation de stress) et que l’expiration agit sur le système parasympathique (permettant la détente). 



J’ai déjà expliqué que nous devons élargir notre vision de la réalité et comprendre que nous sommes de l’énergie, de la matière et de l’information : l’énergie faisant le lien entre l’information et la matière. Et  la respiration est le processus qui nous amène à prendre conscience de l’énergie qui se manifeste dans le corps. C’est ce qui explique les nombreuses techniques de respiration (sur lesquelles je reviendrai d’ailleurs) et qui visent à libérer et à permettre à l’énergie des émotions de circuler librement dans le corps. Cette circulation ne peut se faire de manière fluide que s’il y a détente (notamment musculaire).



Il n’est pas nécessaire de comprendre dans le détail la nature de l’énergie. Car comme pour l’électricité nous sommes tous des consommateurs mais tous ne comprennent pas vraiment comment elle est produite et comment elle circule. Néanmoins je considère utile de vous livrer ci-dessous quelques notions concernant le mécanisme de circulation de l’énergie dans le corps.




Dans la pratique, l’air que nous respirons contient de l’énergie (du prana) qui vient nourrir notre corps physique mais également notre corps énergétique. Quand nous respirons nous intégrons la partie organique de la respiration mais également un élément de souffle vital plus subtil ( on pourrait dire une force vitale créatrice) qui nourrit notre corps énergétique.

De même quand nous expirons nous éliminons l’air vicié des poumons en contractant notamment l’abdomen et en même temps se met en action l’apana pour la partie énergétique.


Dans le corps, l’énergie circule dans des canaux subtils ( nadis ou méridiens en médecine chinoise) qui traversent les centres d’énergie (chakras). Les trois canaux principaux sont selon les védas (textes anciens remontant aux 15ème siècle av. JC)   : Ida , Pingala et sushuma. Ida est le canal énergétique dit lunaire issu du coté gauche qui véhicule l’énergie féminine chargée négativement , Pingala le canal dit solaire véhicule l’énergie solaire ou masculine. Sushumma est le canal central qui ne peut s’ouvrir qu’avec une élévation du niveau de conscience.







Chaque centre énergétique (chakra) est en relation avec une dimension de notre conscience et dans des articles précédents j’ai commencé à vous expliquer le fonctionnement des 3 premiers qui ne peut être validé que par votre expérience. Le premier contient le lien à la matière , le deuxième à nos émotions et le troisième à notre intellect. 



Dans le yoga on recommande d’y aller pas à pas avec la libération des énergies contenues dans les divers centres afin de ne pas être débordé par des énergies incontrôlables. Il est ainsi important de respecter une certaine séquence en commençant le travail de prise conscience et de contrôle par le premier et de ne poursuivre que très progressivement sans vouloir brûler les étapes ! 

A titre d’exemple, voyez comment se comporte un excellent communicateur (qui a libéré l’énergie du sixième chakra de la gorge ) et qui agit comme un manipulateur ou un tyran ( parce qu’il n’a pas su ouvrir son coeur - 4ème chakra -). De même il est risqué d’ouvrir son coeur si on n’a pas assuré au préalable sa sécurité par un lien fort à la matière (premier chakra)  et une capacité à maitriser l’expression de ses émotions (deuxième chakra).


En conclusion, respirer et faire circuler l’énergie consciemment est un bon moyen d’harmoniser sa vie, de fluidifier l’expression de ses émotions, d’être plein de vitalité en ayant repris possession de son corps que l’on a beaucoup trop tendance à négliger en donnant la priorité à notre mental.




jeudi 12 novembre 2020

Séance de Hatha yoga du 14 novembre 2020- Apprendre à s’écouter

Si vous entendez mais n’écoutez pas quelqu’un qui vous parle, il aura tendance soit à répéter plusieurs fois la même chose, soit à élever la voix soit à choisir une autre stratégie d’action pour qu’on l’écoute vraiment.

Eh bien pour vous c’est  pareil : si vous ne prêter pas attention à vos sensations, à vos émotions ou à vos pensées, elles vont adopter à peu de choses près les mêmes mécanismes de réaction.

Aussi si vous voulez trouvez la paix, établir l’harmonie en vous et améliorer votre bien-être , il n’y a pas d’autres solutions que de vous mettre à votre écoute. 

Cette écoute doit être totale mais passive si je peux dire. En effet, il est inutile de commencer à ajouter une réaction à ce qui est déjà une réaction. Cette écoute doit être une prise de connaissance ou de conscience sans plus, il ne s’agit pas de commencer à disserter car autrement l’écoute s’interrompt. 


Le premier niveau d’écoute est celui des sensations corporelles. Il y a lieu de sentir le mouvement du corps lorsqu’il inspire et de même au moment de l’expiration afin d’atteinte le lâcher-prise. La concentration sur le niveau d’inconfort pendant la posture est essentielle afin de corriger ou d’ajuster si nécessaire avant de passer à l’étape ou au niveau suivant. L’écoute de la respiration est un repère important qui donne le rythme et définit les limites.

La sensation d’un relâchement musculaire ou de légèreté après une posture est signe que les tensions se relâchent. Ceux qui ont un niveau de pratique plus avancé sentiront également la circulation de l’énergie soit par des fourmillement ou des vibrations dans certaines zones du corps.


Le deuxième niveau d’écoute est celui des émotions pour lequel il est souhaitable de clarifier quelques points. Le mot ‘émotion’ vient du latin ‘emovere’ qui signifie mettre en mouvement car c'est elle qui mobilise l'énergie en vue du mouvement. Ainsi donc quand nous avons un inconfort généré par une émotion,  peu importe qu’elle provienne d’un stress ou d’un traumatisme, elle va entrainer dans la plupart des cas au moins une contraction musculaire ou agir sur un organe. Pour peu que le stress persiste ou que  le traumatisme soit toujours vivant, cette émotion va s’installer dans votre corps au travers de cette contraction musculaire. Votre corps n’aura dés lors plus la même fluidité. Et les différentes postures dont les étirements et relâchements avec l’accompagnement correct de la respiration et de la conscience viseront à libérer cette émotion inscrite dans le corps.


Le troisième niveau d’écoute est celui des pensées dont la tendance principale est de tourner en rond car c’est toujours les mêmes conditionnements qui sont à la manoeuvre. Elles sont ainsi nourries par nos croyances, émotions, désirs, imaginations, …

Il s’agit ici d’être témoin avec une attitude d’accueil. Il est inutile de devenir son propre ennemi en commençant à discourir sur ses conditionnements. Avant de pouvoir changer il faut apprendre à connaître le personnage (l’homme de théâtre - Persona - en grec signifie le masque que portait les acteurs ) et l’accepter tel qu’il est. C’est seulement alors que l’alchimie de la transformation pourra opérer.



En conclusion, apprendre s’écouter par la pratique du yoga est un chemin de connaissances de soi, c’est apprendre à devenir le témoin de notre personnalité. C’est une des expériences les plus enrichissante de la vie car elle vous conduira à sa prise en main. Au-delà cette expérience vous conduira à la compréhension des autres et à leur acceptation sans exiger qu’ils soient à votre image.







Au cours de la séance je reviendrai sur la posture du poisson et quelques variantes. Elle est considérée dans certains traités de yoga comme un posture très puissante dissipant les maladies. Elle permet un bon étirement de la région dorsale et une respiration thoracique profonde. Elle stimule la glande thyroïde, les reins, la vessie. Elle soulage également les raideurs dans la nuque. 

mardi 10 novembre 2020

Séance de yoga flow du jeudi 12 novembre 2020 - Booster l’immunité

En guise d’introduction, je vous invite à prendre connaissance de cet extrait du livre d’E.TOLLE sur le Pouvoir du moment présent ( livre que je vous invite à lire par ailleurs) :


Lorsque vous « habitez » votre corps, vous avez l’avantage additionnel de voir votre système immunitaire grandement renforcé. Plus vous amenez de conscience dans le corps, plus le système immunitaire se renforce. Comme si chacune de vos cellules s’éveillait et se réjouissait. Le corps adore l’attention que vous lui accordez. C’est là une très puissante forme d’autoguérison. La plupart des maladies s’immiscent en vous quand vous n’êtes pas dans votre corps. Si le maître est absent de la maison, toutes sortes de personnages louches viendront y squatter. Si vous habitez votre corps, les invités indésirables auront de la difficulté à y entrer.’ 


Des chercheurs californiens  ont également démontré que le yoga et la méditation stimulent et renforcent  le système immunitaire. Pour rappel le système immunitaire est  celui qui assure la défense du corps humain contre la maladie ( bactéries, champignons, parasites, virus). 


Il est clair également que de nombreux facteurs influencent le système immunitaire : l’alimentation, le tabagisme, le sommeil, le degré de stress… plus globalement les conditions de vie et l’environnement jouent un rôle prépondérant.


Les postures de yoga et la respiration contribuent par la circulation du sang et l’oxygénation du corps à rétablir un équilibre mis à mal par ces conditions de vie.  La pratique augmente le taux de globules blancs dans le sang et provoque la synthèse d’une molécule essentielle à l’immunité : l’interféron.

En plus, le calme du mental qui s’installe avec la pratique permet une diminution du stress et une amélioration du sommeil deux facteurs importants contribuant à l’amélioration  du système immunitaire.


En pratiquant le yoga, vous travaillez toutes les parties de votre corps , et même de nombreuses dont vous n’avez pas même conscience comme la glande thyroïdienne ou le système endocrinien. Les postures améliorent également le fonctionnement du système lymphatique qui joue un rôle primordial dans l’élimination des toxines et des déchets ce qui permet de également garder le système immunitaire en pleine forme.


En conclusion, en cette période de l’année ou toutes sortent de virus font leur apparition en plus de notre cher Covid19, chacun est invité à faire le nécessaire pour avoir un système immunitaire en parfait état de marche. Le yoga est un outil adapté pour cela et en plus il vous fera évoluer vers un bien-être physique et émotionnel plus permanent.









Au cours de la séance, je reviendrai sur la posture de flexion avant jambes écartées ( prasirita padottanasana) ou posture du grand angle qui est idéale pour le renforcement du système immunitaire. Elle assouplit les hanches, elle donne de la force aux muscles intérieurs et arrière de vos jambes, ainsi qu’aux muscles entourant les genoux. Le dos bénéficie de cette posture, ainsi que les épaules qui deviennent plus flexibles. La circulation sanguine dans le haut du corps a également un effet bénéfique sur le cerveau qui reçoit plus d’oxygène tout en contribuant à réduire les maux de tête.

NB .Si vous n’arrivez pas à toucher le tapis avec votre tête vous pouvez la poser sur un bloc.



dimanche 8 novembre 2020

Séance yin yoga du 9 novembre 2020 - Le contrôle du mental

Dans le Yoga-sûtra de Patanjali , il est écrit que «  le yoga est l’arrêt des fluctuations du mental «. Avant d’élaborer voyons que  sont les sutras et qui est Patanjali. Un sûtra est une phrase brève destinées à être facilement mémorisées. Le recueil de Patanjali en compte 195 et on le considère communément comme le yoga de Patanjali. Patanjali est un nom célèbre dans l’histoire intellectuelle du monde indien d’avant JC mais il n’est pas certain qu’il s’agissait d’une seule et même personne mais plutôt le nom d’auteurs différents.


Pourquoi arrêter les fluctuations du mental, plutôt que de se satisfaire d’acquérir plus de souplesse et de gérer simplement son stress car ces deux objectifs sont tout à fait réalisables par la pratique d’un sport, la danse, …


C’est parce que le  yoga est un chemin de transformation personnelle menant à l’harmonie, la joie profonde et la paix intérieure…ce qui est évidemment  un programme autrement plus ambitieux que la vue réductrice que s’en font beaucoup.



Certains scientifiques ont, en effet, mis en évidence que plus les fluctuations du mental sont importantes et plus les personnes sont tristes et ont difficile à apprécier leur existence. Donc si on recherche le bonheur et le bien-être il faut s’intéresser à ces fluctuations.


La première étape est déjà de se rendre compte de l’instabilité de son mental et des origines de cette instabilité. Car il  est inutile de vouloir contrôler un objet dont on n’a pas une connaissance suffisante.


Sans vouloir faire le travail du pratiquant cherchant à connaître son mental, il faut qu’il se rende compte de l’influence primordiale des conditions de vie et de l’environnement. Il est souhaitable qu’il fasse au préalable cette analyse avant d’aller plus loin dans la compréhension de son mental. Il est ainsi clair que  la profession qu’on exerce, la famille, les relations et l’endroit où l’on vit sont des facteurs déterminant une bonne partie des fluctuations du mental. Et ce n’est pas quelques heures de yoga par semaine qui permettront un réel apaisement de celui-ci si ces facteurs sont générateurs de perturbations constantes.


Seulement ensuite, le pratiquant pourra porter son attention sur sa machine à penser et son fonctionnement . J’utilise le mot machine car c’est une réelle mécanique qui est à l’œuvre dans le mental capable de générer des centaines de pensées dont beaucoup sont récurrentes en très peu de temps et sans qu’on puisse facilement l’arrêter. Pour observer comment fonctionne cette machine, le yogi va tenter de la ralentir.

Et pour ce faire il va commencer par se couper temporairement de son environnement et mettre en parenthèses ses conditions de vie en se focalisant sur son corps physique en se mettant à son écoute.

Il va contrôler sa respiration et se concentrer sur le moment présent. Ces conditions étant réunies, le yogi pourra commencer à devenir un témoin du discours du mental et mieux le comprendre pour mieux le contrôler par la suite.



En conclusion, le contrôle du mental n’est pas un processus simple. Il exige, le cas échéant, dans un premier temps d’adapter son environnement et ses conditions de vie. Ensuite le yogi s’attachera à ralentir le fonctionnement du mental afin de l’observer. La pratique des postures, le contrôle de la respiration, l’écoute du corps sont des moyens à sa disposition pour maitriser les fluctuations de son mental et progresser sur le chemin du bien-être.






Au cours de la séance, je reviendrai sur la posture de la selle. C’est une posture considérée comme difficile du répertoire Yin. Aussi, j’indiquerai une variante plus abordable pour les débutants.

Elle cible bien les quadriceps ainsi que les fléchisseurs des hanches. Elle permet aussi une légère compression lombaire. Elle active le méridien de l’estomac tout en permettant une bonne stimulation du centre énergétique (Chakra) du coeur. 

jeudi 5 novembre 2020

Séance de yoga flow du 7 novembre 2020- Etre totalement présent

Pourquoi la pratique du  yoga exige-t-elle une présence totale et de tous les instants ? Car pour d’autres activités il n‘en est pas ainsi .


En effet, on peut très bien faire la vaisselle ou bricoler en écoutant de la musique, discuter avec un voisin tout en travaillant au jardin, faire du jogging et parler en même temps à son compagnon de course.


La réponse est que le yoga est un apprentissage qui vise à developper la  conscience de votre corps physique, de votre mental, de vos émotions et de votre intuition. Et si l’objectif est de développer la conscience il n’y a pas d’autres choix que d’être totalement présent.


Cet impératif est maintenant d’application également dans les sports de haut niveau car à partir d’un certain seuil il n’est plus possible de progresser sans une concentration absolue : c’est le cas notamment en escalade, escrime, gymnastique et bien d’autres sports.


Si on peut être d’accord avec ce qui vient d’être écrit alors comment faire  pour développer cette présence totale ?


Il faut d ‘abord réaliser que cela ne viendra pas naturellement car l’esprit humain est ainsi fait qu’il ne demande qu’à s’évader ( vers le futur ou le passé ) et surtout lorsqu’un effort doit être exécuté. C’est une réaction naturelle du mental qui veut nous faire croire soit que le futur sera toujours meilleur que le présent, soit que le passé était plus acceptable que l’instant présent. On peut ainsi se dire que l’on était bien tout à l’heure dans un fauteuil en train de lire ou bien que l’on sera mieux  plus tard en regardant un bon film. Autrement dit plus globalement on peut être soit un nostalgique du passé en se disant que la vie était plus simple avant, que la qualité de vie y était meilleure, qu’il y avait moins de délinquance…soit se dire que dans le futur ça ira mieux quand on sera en retraite, quand on aura déménagé, quand les enfants seront grands, quand les problèmes XYZ seront résolus…dans ces deux cas on n’est pas dans l’instant présent.





Sur le tapis, le  pratiquant  doit  apprendre à développer l’écoute de son corps comme si celui-ci était son meilleur ami. Et quand on écoute un ami qui vous parle sérieusement on ne regarde pas la TV en même temps. On est totalement concentré sur le message qu’il nous transmet : on écoute, on regarde, on essaye de ressentir quelles sont les émotions qui sont contenues dans son message. C’est ainsi qu’on sera à même de l’aider le cas échéant,  en ayant intégré si on peut dire la substance de son message.

Bien entendu, le yogi doit également observer son mental, ses émotions, son intuition mais pendant l’exécution des postures sa première priorité doit être l’écoute de son corps physique. Et nous reviendrons d’ailleurs sur ces autres volets de l’observation ultérieurement.


En conclusion, le yogi est invité à expérimenter la voie de l’expansion de la conscience par l’écoute de son corps et par une présence de tous les instants pendant la pratique. Progressivement ce développement de la conscience touchera sa vie quotidienne également par une meilleure capacité d’écoute des autres. C’est le prix de la paix de l’esprit et du bien-être.






Au cours de la séance je reviendrai sur la posture du chien tête en haut qui est une des positions clé du yoga flow et de la salutation au soleil.

C’est une posture d’ouverture de la poitrine et des abdominaux. Elle permet de bien étirer la colonne vertébrale et le thorax. Elle permet une bonne décontraction du dos et stimule convenablement les organes digestifs. Les débutants qui ont difficile à exécuter cette posture peuvent garder les jambes et les tibias au sol.


mardi 3 novembre 2020

Séance de Hatha yoga du 5 novembre 2020 - l'importance de la respiration

Pour un yogi l’art de la respiration est un élément essentiel de sa pratique. En sanskrit il se traduit par Pranayama dont Prana signifie énergie et Yama vitalité. Ses différents exercices de respiration visent à maitriser et orienter de manière consciente la distribution de l’énergie subtile : le prana. La pratique du yoga ne peut d’ailleurs pas se concevoir sans cette maîtrise de la respiration.


Je ne vais pas répéter ici les bienfaits de la respiration car je pense que la plupart des personnes sont conscientes de ceux-ci. Ainsi nombreux sont ceux qui ont compris qu’avec une bonne oxygénation on se sent pratiquement immédiatement mieux : les maux de tête disparaissent, on digère mieux …


Je voudrais cependant revenir sur quelques notions essentielles pour un pratiquant.


Tout d’abord il est important d’apprendre à bien distinguer nos trois modes de respirations : abdominal, thoracique et pectoral.


La respiration abdominale est celle ou l’abdomen se gonfle à l’inspiration et le diaphragme s’abaisse. Cette respiration produit un massage doux de nos organes. Plus nos muscles abdominaux sont puissants et plus cette respiration fonctionne bien car ils permettent de bien expulser l’air vicié. Pour en prendre conscience , il est conseillé de placer sa main sur l’abdomen et de sentir son ventre se gonfler et se dégonfler comme un ballon. Si vous êtes tendu cette respiration fonctionne mal et on conseille alors de vérifier son fonctionnement  en plaçant une main sur son ventre et de se détendre afin de rétablir son rythme correct. 


La respiration thoracique est celle qui dilate la cage thoracique pour remplir la partie centrale des poumons. Elle permet un afflux rapide d'oxygène lors de la pratique. Pour en prendre conscience, il suffit de placer les mains sur les côtes et de sentir l’ouverture progressive de la cage thoracique. Pendant les postures celle-ci est très souvent sollicitée et pour ce qui me concerne je vous invite très souvent à aller au bout de vos déploiements ( notamment en yoga flow) afin d’avoir une ouverture maximale de votre cage thoracique et vous permettre une bonne oxygénation.


La respiration pectorale se fait en soulevant les clavicules afin d’apporter de l’air dans la partie supérieure des poumons. On ne la recommande pas spécialement quoique qu’elle serait bénéfique lorsque les risques augmentent d'attraper des maladies affectant la partie supérieure des poumons. Vous pouvez la ressentir en plaçant vos mains sur le haut de votre cage thoracique . En cas de stress ce mode de respiration devient le mode principal et vous êtes invité à le constater sur vous même, la respiration devient courte et saccadée et perd son aspect abdominal (ample et profond).



En conclusion, je vous invite à prendre conscience de votre mode habituel de respiration non seulement pendant les séances mais dans votre vie courante.

Selon votre prise de conscience, je vous conseille de l'adapter en fonction des circonstances : en cas de stress allez vers une respiration abdominale, en cas d'exercices ou d'efforts physiques pratiquez la respiration thoracique, et n'oubliez pas de temps à autre d'apporter de l'air frais surtout en hiver vers le haut de vos poumons par la respiration pectorale.






Pendant la séance je reviendrai sur la torsion spinale et ses variantes qui permet de bien prendre conscience de nos trois modes de respiration. Cette posture permet d’assouplir les muscles le long de la colonne vertébrale et dans le bas du dos. Elle masse les organes du ventre et aide ainsi à la digestion. Considérant qu’elle stimule la circulation sanguine vers les disques, elle contribue à construire la force dans les muscles spinaux ( ces petits muscles qui soutiennent la colonne). De ce fait elle permet à terme d’éliminer certaines douleur dorsales.