samedi 19 avril 2025

Séance de Hatha du 24 avril 2025 à 20h -Maitriser son énergie vitale

🌟 Maîtriser son énergie vitale : une invitation à la pleine conscience


Qui n’a jamais dit un jour : « Je suis vidé… Je suis à plat… Je manque d’énergie » ?

Mais pourquoi en est-il ainsi ? Et surtout, peut-il en être autrement ?

Comment recharger notre énergie vitale, comment la canaliser, l’harmoniser et ne plus la laisser se disperser ?


🧘‍♀️ Conscience et énergie : une union indissociable


Dans la philosophie indienne, on considère que l’énergie (prāṇa) et la conscience (citta) sont intimement liées.

Plus la conscience s’élargit, plus l’énergie disponible augmente.


Le yoga nous enseigne aussi un principe fondamental :


« Là où va la conscience, l’énergie suit. »


Autrement dit, si je développe une conscience fine de mon corps, de mes émotions et de mes pensées, je peux apprendre à mobiliser consciemment mon énergie, à l’orienter, à l’amplifier.

C’est ce chemin vers la pleine présence qui devient la clé.


🌿 La conscience du corps : notre premier ancrage


Prendre conscience de son énergie commence par revenir au corps, au ressenti, à l’observation directe.


Nous portons alors notre attention sur :

  • les sensations (tensions, résistances, détente),

  • la respiration (amplitude, rythme, blocages),

  • et les alignements dans les postures.


On s’éveille peu à peu à la totalité de notre enveloppe corporelle : du sommet du crâne au bout des orteils, en passant par la nuque, les épaules, le thorax, l’abdomen, le bassin, la colonne vertébrale…


Pour approfondir cette expérience, le yoga propose un outil précieux : le body scan ou balayage corporel.

Pratiqué allongé, assis ou même debout, il permet de visiter chaque zone du corps avec attention. Chez les débutants, de petits mouvements aident souvent à affiner cette perception.


Nous découvrons alors que notre histoire personnelle est inscrite dans notre corps. Les tensions anciennes, les mémoires émotionnelles, parfois les traumatismes y sont cristallisés.

Les accueillir avec bienveillance, sans jugement, devient un acte de guérison.


🌊 Les émotions : messagères du flux énergétique


Les émotions jouent un rôle majeur dans la circulation de l’énergie.

En latin, emovere signifie “mettre en mouvement” : les émotions transportent l’énergie, elles la mobilisent… ou la bloquent.

  • Certaines émotions nous vident : honte, colère, culpabilité, tristesse…

  • D’autres nous nourrissent : courage, amour, acceptation, joie paisible…


Si ces charges émotionnelles ne sont pas libérées, elles deviennent de véritables “trous noirs énergétiques”.


Il est donc essentiel de reconnaître nos émotions, de les sentir, de les traverser plutôt que de les fuir.

Très souvent, notre enfant intérieur est à l’origine de ces émotions enfouies. C’est une part de nous qui n’a pas été entendue, qui continue d’appeler à l’aide. En écoutant ces parts blessées, l’énergie reprend son cours.


🧠 Les pensées : entre limitation et expansion


Nos pensées sont étroitement liées à nos émotions. Une seule émotion peut générer des milliers de pensées, parfois limitantes, parfois libératrices.


Nombre de nos pensées viennent de croyances anciennes :

« Je ne suis pas assez souple… Je n’y arriverai pas… Ce n’est pas pour moi… »

Ces croyances s’inscrivent jusque dans notre manière de pratiquer : une posture difficile semblera inaccessible si le mental doute.


À l’inverse, si nous nous autorisons à croire que la posture est possible, que le yoga est un chemin de transformation, alors l’énergie s’ouvre, se mobilise.


C’est là qu’intervient l’intention : une direction claire, un appel sincère à notre être profond.

Une demande intérieure formulée avec clarté agit comme une clé : elle libère l’accès à notre énergie vitale.


✨ En résumé : l’énergie se révèle par la pratique


Tout le monde rêve d’avoir une énergie fluide, abondante, durable.

Mais ce n’est pas en réfléchissant uniquement à des concepts comme la conscience ou les émotions que l’énergie circule mieux.

C’est par l’expérience directe, l’écoute profonde, et la pratique régulière, que le chemin se trace.


Cela demande :

  • De remettre en question ses croyances limitantes,

  • D’oser ressentir pleinement,

  • Et de s’engager dans une pratique vivante, incarnée.


L’énergie ne se commande pas, elle se révèle. Elle se donne à qui en prend soin, avec respect et constance.


Au cours de la séance, je reviendrai sur la posture de la tête de vache (Gomukhasana, en Hatha Yoga), qui permet une stimulation profonde des fessiers et une décompression de la colonne vertébrale lorsque la posture est associée à une flexion vers l’avant.


Elle tonifie les ligaments des genoux et est souvent recommandée pour les personnes souffrant d’arthrite légère dans cette zone.

La posture est également exigeante pour l’ouverture des hanches, car elle mobilise intensément cette articulation.


Chez certaines personnes, ce sont les chevilles ou les genoux qui créent une gêne. C’est pourquoi je proposerai une variante plus accessible : le demi-lacet, plus adapté aux débutants ou aux corps raides.


En portant l’attention sur la respiration, notamment en ramenant le nombril vers l’intérieur à l’expiration, on peut libérer des tensions logées dans la zone pelvienne.


Enfin, Gomukhasana est aussi considérée comme une posture méditative, car elle invite à la stabilité, à l’ancrage et à l’introspection.

 

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